Revue de presse – Tournoi à Drulingen

Le Tennis de Table de Drulingen a organisé, le dimanche 13 janvier 2019, au gymnase du collège, son traditionnel tournoi de début d’année. Près de 70 pongistes ont pris leur raquette, dont François Letzelter, le doyen du club.

Près de 70 pongistes se sont retrouvés ce dimanche à Drulingen.
« C’est le premier événement important de la saison sportive que l’on organise. » Au regard de l’affluence observée dimanche matin, et des pongistes se succédant à la table de marque pour finaliser leur inscription, le président du club Patrice Otter arborait un sourire de circonstance.

« Ça permet aux gens de se remettre en route après les fêtes »
Après une légère baisse de fréquentation ces dernières années, le curseur est reparti à la hausse. « La courbe s’est inversée », s’est réjoui celui qui détient les clefs du TT Drulingen, lequel fête ses 25 ans cette année. « Il faut aussi dire qu’on a augmenté la communication. La date est également bien choisie. Ça permet aux gens de se remettre en route après les fêtes. »

Ce dimanche, environ 70 joueurs issus notamment des clubs de Drulingen, Saint-Jean-Kourtzerode ou Oermingen se sont retrouvés autour des 17 tables dépliées pour l’occasion. Trois tableaux ont été constitués : un pour les licenciés, un pour les non-compétiteurs et un autre pour les jeunes ou débutants.

« Si je vois que je n’arrive plus, je m’arrête »
François Letzelter, habitant de Hinsbourg, a été intégré au sein du premier. À 75 ans, il est le pongiste le plus ancien du Tennis de Table de Drulingen. « J’ai toujours joué au tennis de table. Et ça fait près de vingt ans que je suis licencié ici. »

Après avoir créé un club à Puberg, le septuagénaire a frappé la petite balle à Ingwiller avant de mettre le cap sur Drulingen. « C’est l’ambiance qui m’a fait venir », explique-t-il. Ce dimanche, il a fait son apparition au tournoi, comme chaque année. « Je viens pour m’amuser. » Et pour tirer son épingle du jeu ? « Je n’ai pas d’ambition, déclare le vétéran avec modestie. Je sais que je vais jouer contre plus fort que moi (sourire). »

Mais le moustachu expérimenté a quelques flèches à son arc. « Mon point fort, c’est la défense. Je mise aussi sur la rapidité pour faire la différence. »

Histoire de bien se préparer pour les futures échéances en championnat par équipes. François Letzelter n’est donc pas encore prêt de ranger sa raquette au placard. « Si je vois que je n’arrive plus, je m’arrête », confie-t-il néanmoins.

Au vu de l’efficacité de son coup droit, la retraite ne devrait pas sonner de sitôt.

Julien MEYER